Coucou les meilleurs lecteurs du monde mondial. Alors, le phénomène des kobolos, de l’opium, du tabac Congo, on en parle ? Depuis cinq ans, la migration du « bangando » au « ‘ndoss » a emmené plusieurs changements dans les établissements de la capitale. Vente de stupéfiants à outrance dans les lycées, port d’arme blanche et usage à tout va par les élèves et vulgarisation lyricale de la fonction de « ndoss ». C’est dans ce méli-mélo de frayeur orchestrée par la drogue en milieu scolaire que s’est créée l’association Tabitha.
Ainsi, le 21 Janvier dans les locaux de JFD, au Camp de Gaulles, l’association Tabitha a lancé officiellement ses activités. Avec pour parrain, le Docteur Louma, initiateur d’Agir pour le Gabon depuis 2002, la cérémonie de lancement fut belle. Programme détaillé, l’assistance était en phase avec le discours de l’initiatrice du projet, Mme Grâce YOUBI. Je continue ?
1- L’association Tabitha : l’histoire derrière la création du mouvement
Assis à leur terasse, le couple YOUBI constate chaque soir la dépravation de la jeunesse. Des lycéens en tenue qui roulent des « joints« , des filles qui se droguent au « kemeka » et bien d’autres dérives. S’en est de trop, il faudrait agir ! L’idée nait en 2021 et se concrétise en Janvier 2023.
Certes, le mal est profond mais le couple YOUBI, aidé par Soba Yannick, Alvine Sebela & Ngoudjou Edmond feront de leur possible pour réduire les addictions en milieu scolaire. Les premières missions seront de faire des campagnes dans les différents établissements de Libreville, Akanda, Ntoum et Owendo.
Ensuite, ils travailleront de connivence avec les Associations de Parents d’Elèves (APE) ainsi que les chefs d’établissements. Ainsi, peut-être dans cette solidarité, les addicts seront décelés et pourraient accéder au centre du Docteur Louma qui a une structure spécialisée pour vaincre les addictions.
2- Les drogues en milieu scolaire : un fléau qui ne semble pas baisser
En 2010, j’étais en classe de seconde au Lycée National Léon Mba, des cas étaient déjà recensés. Pourtant, des fouilles se faisaient au grand portail mais les dealers étaient de plus en plus rusés. Certains passaient par le Pavillon, d’autres par le Camp de Boy et les plus vicieux/se cachaient les substances illicites dans leur tenue scolaire.
Pourquoi j’en parle ? Simplement parce que ce phénomène commence depuis la cellule familiale, depuis la rue et s’amplifie au collège.
Ce proverbe est une vérité irréfutable. Auparavant, on pouvait blâmer un enfant sans qu’il ne soit le nôtre. Raison pour laquelle, malgré les défauts des générations antérieures, le crime et l’addiction étaient plus ou moins bien gérés. Aujourd’hui, l’individualisme a pris le dessus. La méfiance s’est emparée de chacun de nous. Malgré le regard ahurit des plus âgés sur la génération Ndoss 2.0, il ne semble rien faire. Pourtant, l’insécurité grandit et les meurtres dans les lycées ne font que s’accroître.
Si nous ne nous sentons pas apte à lutter contre ces drogues qui prennent de l’ampleur et détruisent la jeunesse, participons à aider l’association Tabitha à le faire. Contactez-les au +241 66857521 pour faire un don ou les aider à votre façon.
Nous sommes tous responsables et nous devons tous mettre la main à la pâte. Je vais finir cet article avec cette phrase du Docteur Louma qui m’a particulièrement touchée.
Exclure ou frapper un enfant addict n’enlève pas son addiction. Il faut lui donner beaucoup d’amour. Car, ces addictions naissent de beaucoup de problèmes : famille à problèmes, manque de surveillance, découverte de soi et besoin de s’affirmer…
Docteur Louma, Fondateur d’Agir pour le Gabon
Allez, sortons de l’émotion et commençons à Agir contre les addictions. Tenez la bise ????
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