Coucou les meilleurs lecteurs du monde !
Ici, la crise sévit et plusieurs entrepreneurs subissent une pression énorme face aux charges gardées inchangées malgré le contexte économique. Alors que le coût de la vie dans les capitales gabonaises est en inflation libre, vivre de son business devient de plus en plus compliqué.
Vous l’avez sûrement loupé cette semaine, mais je vous fait un rappel éclair. Alors que j’étais sur mon fil d’actualité, je suis tombée sur le live d’une jeune entrepreneure que j’apprécie énormément : Ornella alias Zaz Diamond. Perruquiere, maquilleuse et Youtubeuse, c’est une jeune gabonaise qui essaie tant bien que mal non seulement à se faire un nom mais aussi à vivre de son savoir-faire. Son récit était alarmant, une sonnette d’alarme pour la municipalité et un cri de la part d’autres entrepreneurs dans la même situation. Pour suivre son live en entier, cliquez ici : Zaz Diamond Live.
» On a souvent à faire avec de vrais *faux* agents de la mairie. On ne sait plus quelle taxe payer, car nous n’avons aucune informations concrètes sur les réseaux sociaux de la mairie. Publier les photos des mariages c’est bien, mais pensez aussi à mettre des informations relatives aux taxes prélevées aux entrepreneurs. Ceci permettrait que l’on ne se fasse pas rouler par de faux agents de la mairie »
Zaz Diamond
Après quelques recherches, j’ai pensé à vous livrer cet article, bien qu’incomplet pour aider ceux d’entre vous qui aimeraient entreprendre.
La vie derrière la veste de l’entrepreneur : les taxes à payer
Derrière les grandes citations de Facebook et les shooting en costume cravates, se cachent ce gros dossier bleu : les taxes.
Elles dépendent de votre activité, de votre emplacement et de votre chiffre d’affaires. Pour faire simple, voici ce que vous devez payer pour être en règle dans votre entreprise
1- ANPI : la fiche CIRCUIT
Pour établir l’acte de naissance de votre entreprise, vous devez passer par l’agence nationale des promotions et investissement ( ANPI). De plus, vous pouvez désormais créer votre entreprise en ligne en 72h.
2- Les impôts : Direction la DGI
Après avoir créer légalement votre entreprise, place aux impôts. Ils sont payés selon la nature de votre activité et selon votre chiffre d’affaire.
Aussi, il existe des patentes à payer ainsi que des obligations selon le domaine dans lequel exerce un entrepreneur. Ici, vous n’avez que les business les plus populaires sur le territoire local.
3- Les taxes municipales : place à la Mairie
C’est d’ici que vient le nerf de la guerre ! Il n’y a pas réellement d’informations relatives aux taxes à payer sur les pages de la mairie. Néanmoins, la page de la DGI a pensé a répertorié les taxes importantes, je présume. Malheureusement, aucun prix n’y ait affiché, laissons libre court à l’arbitrage volontaire des agents sur le terrain.
Que veulent les entrepreneurs ?
D’un point de vue commun, les entreprises cherchent à faire du profit, non plus pour se remplir les poches mais pour éviter de mettre les clés sous le paillasson. Sachons que mise à part les taxes citées plus haut, il y’a les charges fixes telles que le local, l’électricité et les employés.
Les entrepreneurs veulent donc un accompagnement des autorités compétentes pour permettre une santé financière stable à leurs activités. Alors que des entreprises ferment, des personnes responsables de leurs familles se retrouvent au chômage. Les denrées indispensables ayant subis une inflation, le gabonais lambda a du mal à s’en sortir.
Aider les entrepreneurs, c’est créer de l’emploi. Aider les entrepreneurs, c’est sauver une famille. Aider les entrepreneurs, c’est soigner l’économie actuelle.
[…] pour le pitch final, les candidats ont mis leur corps, leur mental à rude épreuve mais pour un résultat qui en valait la peine. C’est devant un jury de qualité composé du ministre du commerce, Yves Fernand Manfoumbi, […]