Coucou les meilleurs lecteurs du monde mondial. C’est le premier article d’une longue lignée en 2023. Mais, prière d’oublier les grandes résolutions, déterminez vous de véritables objectifs. Je vous avais annoncé dans mon dernier article, un article particulier. Ainsi, je vais vous donner les raisons pour lesquelles les artisans gabonais ont du mal à tenir sur le marché.
En partant d’un constat simple, combien d’entreprises artisanales connaissez-vous depuis 2017 qui existent encore aujourd’hui ? Combien ont décidé de mettre la clé sous la porte ? Bien que le slogan de l’entrepreneuriat soit sur toutes les bannières mentales, en réalité, entreprendre, c’est aussi rester, être pérenne. Pour des dizaines de raisons, des entreprises artisanales à peine constituées peinent à réellement se faire connaître. Le but de mon article n’est pas de jeter la pierre sur eux, mais d’apporter une voie éclairée. Une main tendue pour ceux qui ont encore du mal à vendre, à communiquer et à trouver le bon moment pour exister. Je vais vous donner trois raisons pour lesquelles les artisans n’arrivent pas à aller loin en affaire sur le marché.
1- Les artisans gabonais ne savent pas pourquoi ils se lancent…
Alors, vous êtes étonnés ? Moi, non. Pour ceux qui me lisent nouvellement, j’ai un parcours de rédactrice web, de mini journaliste. En trois (3) ans, j’ai rencontré et interviewé plusieurs artisans pour les magazines pour lesquels je travaillais. La réponse principale et commune à la question « Qu’est ce qui vous a poussé à entreprendre ? » , c’est « Je savais coudre, écrire, tisser, cuisiner, dessiner ,etc… ». Nonobstant, savoir faire quelque chose ne vous qualifie pas pour entreprendre dans ce domaine.
Avant de se lancer en affaire, il faut répondre à un problème identifié dans son entourage immédiat.
Si vous démarrez un commerce de sandwichs dans une zone avec six (6) vendeuses, parce que vous cuisiner bien alors que le besoin exprimé est la vente de sachet d’eau, vous avez déjà gaspillé votre temps. Ensuite, si votre activité se base uniquement sur ce que vous savez faire et non sur ce que vous aimez faire, les aléas de la vie d’entrepreneurs vont vous décourager. Dans le point suivant, vous comprendrez mieux cette affirmation.
2- Ils ne savent pas communiquer…
« Si votre activité se base uniquement sur ce que vous savez faire et non sur ce que vous aimez faire. » Parler de quelque chose que vous aimez est complètement différent de parler de quelque chose que vous savez. La passion est la clé d’un storytelling qui convaincra les gens d’acheter.
Communiquer est un art et cet art coûte la vie à plusieurs entreprises. Stratégie non définie, absence de storytelling, manque de dossier professionnel pour des prospections ou des partenariats, etc. Aujourd’hui plus qu’avant, votre communication fera la différence.
Certainement, le bouche à oreille est indétroné mais la communication sur les réseaux sociaux est indispensable. Ainsi, plusieurs artisans négligent leurs réseaux sociaux : dernière publication datant d’il y a 3 ans, images du produits flous, description floue de votre entreprise... Beaucoup ont eu du mal à épuiser des stocks à cause de la négligence de cet aspect important.
3- Ils ne connaissent pas le sacrifice…
Pour avoir du contenus, vous n’imaginez pas le nombre de publications gratuites que j’ai dû faire. Même des partenariats… Pourquoi ? Parce que parfois, il faut sacrifier le fou pour avoir la reine. Je ne vous apprend rien en disant que les gabonais n’ont pas de patience. Ayant investi 10.000 fcfa aujourd’hui, dans deux (2) semaines, je devrais avoir 100.000 fcfa. Ce qui explique les prix non compétitifs pour un même produit, les emballages négligés et parfois le manque de lieux de distribution (refus du dépot-vente ).
Il est vrai qu’on investit énormément dans un business naissant, mais c’est à prévoir. Si l’on n’est pas prêt à investir, vaut mieux rester employé ou postuler pour le devenir. Par ailleurs, avoir un business naissant est semblable à avoir un nouveau-né. C’est énergivore en temps et en finance. C’est cela le véritable risque lié à l’entrepreneuriat.
Pourquoi je milite en faveur des artisans gabonais ?
Depuis le lancement de mon blog en 2021, j’ai décidé de militer pour que les personnes qui me suivent et me lisent découvrent la beauté du Made in Gabon. Aussi, dans cet élan, présenter des produits méconnus du public afin qu’ils puissent en consommer et prôner leur accessibilité économique.
Fort du constat de la réalité des artisans gabonais, je mets désormais à disposition ma vision, mes quelques compétences en communication et mes connaissances en SEO pour les aider. En lisant cet article, si vous êtes un artisan gabonais ou un agripreneur qui a du mal à se lancer, écrivez-moi sur ma page Plume-Or by AS ou PlumeOr le blog sur Instagram. C’est par cette note de fin que je voulais commencer l’année 2023.
Je crois en cette vision de Consommons Gabonais depuis 2020 et je veux mettre ma main à la pâte. Évidemment, ce ne sera pas gratuit, mais la grille tarifaire sera accessible pour ceux qui seront prêt à investir en eux et pour eux.
Tenez la bise ???? et surtout que 2023 soit une année qui s’ouvre à votre effort. Ayez l’année que vous méritez. C’était Aude Sharys, votre blogueuse préférée. ( Ça, même en 2050, ça ne changera pas ????)
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